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mardi 12 juillet 2022

DER LETZTE MOND VOR DEM BEIL - TOTENMOND

 (2016)

 Vous-êtes vous déjà senti en prison, attendant patiemment votre jugement, tournant en rond, les mains croisées et les membres raides, avant un combat qui se profile et qui sera votre dernier ? Avez-vous déjà connu cette sensation d'impuissance et de soumission aux éléments extérieurs ? Le fait que vous n'ayez aucune prise sur les pensées du juge et que votre funeste sort ne fait pas un pli. "Une dernière lune avant la hache de guerre", hein ? Le désespoir qui alimente une colère sourde mais vaine. Hé bien, voilà ce qui transpire de cet album, voilà ce qui le caractérise. Fin du texte, merci et euh... bon, allez pour vous, détaillons un peu plus tout de même.

 Totenmond, la lune des morts, voilà un nom qui n'est pas inconnu de ceux qui auront parcouru ce blog miteux. Loin d'être un groupe récréatif, le trio puis duo du Baden-Württemberg, douce Heimat, est de l'engeance qui vient sournoisement vous prendre au cœur, qui saura patienter avant de grandir en vous et de ne plus jamais partir. Fondé comme un groupe de deutschpunk de seconde zone à la fin des années 80, s'inspirant de la matrice de cette époque (Chaos Z, Razzia, Slime, OHL, Inferno, tels étaient les dieux de ce temps-là) il a par la suite réussi à s'en extraire, incorporant des éléments novateurs en 1990, tremolos black et death, tempos doomeux. Un mélange d'influence maitrisé et rare. Spécialiste des compositions faussement simples, tout comme leurs compatriotes malfaisants d'Eisregen, c'est bien sûr avec leur album de reprises 'Auf dem Mond ein Feuer' de 2001 que votre serviteur a commencé personnellement à prêter une oreille aux sons extrêmes. 'Thronräuber' suivit et reste une référence absolue, indépassable, au point que 'Schwarz als Zweck' reste la seule reprise de metal que j'ai jamais joué devant public (après accord du groupe, super sympa au demeurant). Leur dernier effort en date, sorti il y a 6 ans de cela, ne m'avait pas plus convaincu que cela à l'époque, une première déception pour un groupe jusqu'ici parfaitement intransigeant et intransigeament parfait. Alors pourquoi en parler alors aujourd'hui ? Hé bien parce qu'il y a quelque chose à l'intérieur de cette galette, quelque chose qui accroche, et qui s'est réveillé récemment, au point de hanter mon sommeil ces dernières semaines.

Totenmond c'est avant tout une histoire de rythmes. Tribaux, ronds, bien placés sur les tomes, agressifs mais presque dansants. 'Blut auf krank', absolument génial, dans son approche tout comme 'Fort von Gott' vous le rappeleront. On retrouve ici tous les poncifs du groupe, riffs gras, passages sludges/dooms bien lents ('Kehrwoche Sommerschnee auf Golgotha'), alternant avec des parties plus frustres dans la droite ligne du vieux deutschpunk. La recette ne change pas d'un iota, mais c'est bien dans l'exercice de style que se cachent les détails de l'évolution du groupe. La fatigue apparait et certaines choses commencent à tomber à plat, notamment 'Tötet den König' et son air de foire à la saucisse sauce Hellfest, ou les passages plus atmo de 'Zu den Waffen', 'Gitköder'. Un essoufflement certain point même en toute fin d'album, culminant avec le massacre qu'est la reprise de Deep Purple (vraiment, qu'est-ce qui vous a pris ?!?), puis la piste à l'orgue, 'Die Salbung'. Une faute de goût sérieuse, un point final de carrière particulièrement raté qui est à mettre en balance avec l'excellent titre d'ouverture, tout en tension, ou les saillies  deutschpunk résurgentes. Le cliché rammsteinien n'est pas toujours loin ( la voix au microphone sur 'Hölle mit Hof') mais pour l'essentiel on retrouve la patte qui a fait la renommée relative de la formation.

Les paroles sont comme à l'habitude très travaillées, et oscillent entre simplicité punk, toujours dans la fidélité aux idoles d'antan, et références à de l'allemand poétique ancien, flirtant avec les poèmes des sagas païennes d'antan. Une tentation archaïsante qui vient nourrir des paroles sombres et cryptiques, que l'on devine habitées par les mauvaises consciences de la Germanie ancienne. Métaphorique, guerrier, désespéré, courageux, parfois pompeux ou abscons, le style de Totenmond reste unique et percutant. Allié de la musique, en symbiose avec elle, chacun y verra ce qu'il y voudra, et même si les attaques contre le christianisme et un certain satanisme inquiétant peuvent parfois affleurer, l'esprit de ces sombres poèmes puisent bien plus aux racines de la culture allemande et de la contestation anticaptialiste que dans les messes noires. Cela se traduit également dans le chant, pas encore guttural comme du death, déjà plus punk hormis dans son phrasé. Évidemment, Pazzer en fait des tonnes, mais il use de sa voix comme d'un instrument placé au milieu du reste, et non comme c'est souvent le cas au-dessus. L'expertise est donc toujours là et l'expérience paye, l'atmosphère d'urgence et de défiance, la noirceur mais aussi la force persistent, heureusement.

Au final, un album inégal voire assez mauvais parfois mais possédant encore assez de bravoure pour arracher quelques spasmes. Oui, une dernière braise de la machine de guerre allemande qui aura secoué son petit monde, aux confins entre deutschpunk, doom sludgy et death metal. Une dernière lune avant la condamnation et l'oubli éternel, définitivement. Merci et au revoir.


 

Recommandé :

- 'Die Entheilung des blasphemischen Josef und der ewige Regen', Der Regen war der Teufel.

- 'Hölle mit Hof', Chaos Z worship.

- 'Blut auf krank'

- 'Fort von Gott'


我想你. 不再和你说话是一种折磨. 再也见不到你就像慢慢死去.


 

mardi 13 avril 2021

PROBLEME - PIEFKE

 (2021)

 Comme le dit l'adage, tout le monde a des problèmes. Si, si. Vous, moi, les grands de ce monde, les chiens, les chats, tout le monde qu'on vous dit. Alors que l'on pourrait trouver cela dommage au premier abord, peut-être ne saisissons-nous pas notre chance tout simplement. Car sans problèmes, c'est la félicité béate et immobile, l'ennui et la stagnation, ni plus ni moins. Alors oui, les problèmes font chier, bien évidemment, mais ils font que les choses bougent. Ils foutent les nerfs et nous poussent à agir, à réfléchir, à brailler et parfois à monter un groupe de punk (vous l'aviez pas venu venir celle-la hein).

  Relativement jeune formation de Leipzig, Piefke est un de ces "bébés-bandcamp" que l'on saura apprécier pour son rapport direct entre eux et l'auditeur. C'est toujours un plaisir de couper le quotidien avec une veille bibliographique deutschpunk, et tomber au détour d'un clic sur ce genre de petites formations en devenir (ou non). Et cette fois-ci ce qui a fait mouche, c'est cette couverture qui malgré un certain style graphique assez cartoonesque n'en possède pas moins des relents d'une vie bien prolo au milieu de ces charmants HLM à l'allemande, différents des français à matrice communiste et "vite, vite, faut que je rapatrie des millions d'ex-coloniaux avant de la fin de l'année". En Allemagne on reste sur du bon reliquat collectiviste national-socialiste, ploutocrate, méprisant, avec du béton sans pitié et des murs de plus de 3 mètres d'épaisseur des fois que le pays se fasse bomber. Mais on est pas sur un blog d'architecture, donc passons au cœur du sujet, première à droite, oui c'est refait à neuf ici.

 Musicalement toutes les cases du cahier des charges sont remplies, rien à dire. Malgré un mid-tempo omniprésent ou certains poncifs classiquement éculés, le tout est bien amené et quelques saillies intelligentes viendront éclairer un album convenu. Convenu, oui c'est bien le mot. Ce n'est pas innovant, ce n'est de loin pas mauvais, non, non, c'est un album "solide" à n'en pas douter, avec quelques moments de punch bien sentis. Les roulements, les cassures rythmiques, les lignes secondaires de gratte, une basse un peu ronde et craquante, tout y est, même le petit solo rock'n'roll. Prenez note et appliquez si vous voulez sortir votre premier LP, franchement. Mais pour ceux d'entre vous qui aurait connu la vague française officiant en anglais à accent parisien du début des années 2000 (Burning Heads, c'est vous, oui), ça vous fera certainement bizarre, très bizarre même, de retrouver cette façon de faire mais avec quelques ajustements aux scènes allemandes. Difficile de ne pas sentir sur l'intro de 'Satellitenstadt' l'influence du premier Abwärts, ou bien un parfum de the Lost Lyrics ou encore Supernichts, Kasa, Thanheiser ou même Kann Ich Mit Leben. Bref que des groupes de seconde zone de l'époque, l'underground de l'underground, ni trop mélo, ni trop hardcore, du genre qu'on invoque pas souvent malgré leurs mérites. Personnellement je n'ai jamais vu ça et je dois bien avouer ma perplexité initiale, car typiquement ce punk rock franchouillard américanisé était si insipide qu'il a contribué à me jeter éperdument dans les productions d'Outre-Rhin. C'est précisément pourtant ce mélange inattendu qui a retenu mon attention et paradoxalement m'a donné l'envie de vous en parler ici (une petite larme pour les 5 personnes qui liront au maximum ces lignes, toussa, toussa).

  Le chant rudement bien mené, impeccable, avec un timbre de voix ni trop mélodique, ni trop agressif, parfait pour ce genre de compos, nous est délivré avec une régularité à respecter. Les chœurs, eux aussi sont usés avec une parcimonie avisée, toujours au bon moment, sur la bonne montée en intensité de la batterie. Les leçons en efficacité ont été bien retenues là aussi. Rien ne dépasse, tout est carré, les lignes mélodiques du chant se conjuguent parfaitement avec le reste. Les textes sont variés et touchent à des thèmes universels et très contemporains dans notre monde globalisé. Le groupe d'ailleurs nous indique clairement comment situer ses textes et sur quels thèmes : la gentrification, la guerre, l’État envahissant et la répression, l’égoïsme, le "populisme", le racisme, on a droit à un véritable panorama du "Pourquoi et comment la société c'est de la merde man". Alors que cela pourrait sonner creux, un esprit à l'ancienne, ne voulant pas fermer les yeux sur certaines réalités et une bonne dose de sarcasme permettent de faire vivre l'ensemble. Une attitude à saluer, ce retour aux sources du deutschpunk est franchement bienvenue après près de 23 années de noyautage du punk par les milices à drapeau rouge sur noir, financées par on ne sait qui, pour on ne sait quel idéal, mais certainement pas pour l'Anarchie ou le No Future prônées initialement par la frange la plus pionnière du "mouvement".

 Au final, un peu comme the Slits en son temps, le propos est intelligent, il n'y a rien à dire sur le plan technique mais pourtant à la première écoute le tout sonne quelque peu plat et écouté plus de 10 000 fois, malgré des pointes de fulgurance jouissives qui sauront vous retenir si vous leur laissez une seconde chance. Rien de revolutionär donc mais un bon album cependant pour ceux qui seraient intéressés par un album de veine traditionnelle, obédience fin 90er-début 00er (même si le groupe se réclame de l'esprit des années 80), dans un trip archéologico-nostalgique. Je n'oserais pas vous dire, "album solide, quelques moments de bravoure mais cette galette souffre de quelques...", non je n'oserais pas, on est pas aux Inrâucks ou chez Téléaroma ici hein.


 

 https://piefke.bandcamp.com/album/probleme

Recommandé :
- 'Stumpf', ich hab' keine Motivatioooooon !
- 'NDV'
- 'Kein Gott'la plus rentre-dedans
- 'Satellitenstadt', la meilleure.
- 'Schablone'

samedi 25 juillet 2020

NEUN LEBEN - FLIEHENDE STÜRMEN

(2019)


Les chats sont des êtres facétieux, les Internets ne le savent que trop bien, 'faites pas semblant. En Allemagne comme ailleurs sur le continent ils n'ont que sept vies, et non neuf comme chez les Brexiteurs et leurs descendants coloniaux, mais ça aurait eu l'air nettement plus con d'intituler un album de neuf pistes 'Sieben Leben' non ?  Passé ce détail technique, cette pochette rouge sang (presque le même que celui présent sur   la discographie complète de Chaos Z, seulement un peu édulcoré par le passage du temps) trahit l'esprit de la présente galette de façon assez juste. Bien qu'ayant l'air inoffensive à présent, petite, et fantomatique, la bête est méfiante et reste prête à se défendre.

  Fliehende Stürme, prolongement dépressif et mélancolique du mythique Chaos Z est une de ces formations fugaces mais toujours présentes dans les à-côtés du paysage culturel deutschpunk, comme un oncle qu'on a aimé et admiré enfant, qui aurait voyagé très loin, et dont on a que sporadiquement des nouvelles, par-delà une autre rive. Cette autre rive pourrait être le Styx pour FS, dont seul le chanteur et fondateur reste de ce monde actuellement.

  Au niveau des influences rien de bien neuf, la recette est toujours la même. On reste dans la droite lignée de ce qu'a pu produire l'Allemagne dans les années 1980  (Razzia, Torpedo Moskau, Die Strafe, peut-être même Alphaville et leurs copains vous savez), passée la tornade figée Killing Joke/Joy Division. Non, ce qui frappe ici c'est plus l'exécution, froide, si froide, maitrisée, dont la chaleur parfois approchée ne s'avère être qu'une illusion, un reste de deutschpunk passé à la moulinette dark wave.

  Riches et uniques, les morceaux s'enchainent sans se ressembler, depuis l'entrée magistrale 'Die Königin darf nicht fallen' et son refrain glaçant, jusqu'à 'Kreigskindruh' et son tempo lent, habillé d'un orgue funéraire quasi-chrétien, en passant par le très dur 'Puppen' ou le plus électro 'Sensation'. Les ambiances défilent, comme autant de vies, autant de moments du passé, autant de vies parallèles et ratées que l'on contemplerait le long du train de l'existence, avec pour dénominateur commun une batterie carrée et martiale, indus ou street-punk fainéant et surtout une basse ronde omniprésente, englobante, presque réconfortante -ces lignes de basse putain !-. 
 Peu dans les habitudes éditoriales de ce blog piteux quasi décédé, le clavier est ici plutôt bien manié et viendra à la manière d'un Flake habilement habiller le reste le plus clair du temps (un peu long peut-être sur 'Sensation', mais c'est du pinaillage). Il est un complément essentiel de la guitare, loin d'être centrale, et se voit offrir quelques solis gentillement mélancoliques, qui ne convainquent pas totalement cependant sur 'Innenstadt' ou 'Jetzt'. Si Indochine, que je soupçonne d'avoir lorgné plus d'une fois sur FS, avait vraiment eu une once de rébellion en eux, ils auraient sonné comme Fliehende Stürme, définitivement.

  Les textes sont déclamés par l'inébranlable Andreas Löhr avec cette voix d'Outre-Tombe unique, si calme, quasi éternelle, ne retrouvant sa haine lancinante du monde que dans de brefs moments qui font mouche et mal à la fois ('Innenstadt'). Ils sont sombres et froids, comme un ancien complexe sidérurgique en friche. L'espoir n'est pas de mise, car il est illusoire ('Es wird nie mehr sein ,wie es ein mal war'). On peut bien se mettre en colère ('Das Bild', avec son chant vraiment punk), on peut bien regretter une éphémère et douce chaleur de jadis, ce ne sont que des illusions. Ne reste que le souvenir et le regret ('Industrie'). Si la vie n'a aucun sens, il n'est cependant pas nécessaire d'accepter les carcans de notre monde capitaliste, qui finalement ne font que rendre plus saillant ce fait de par leur absurdité. Alors, romantique oui, comme une usine désaffectée d'où tomberait encore de quelconques symboles communistes rouillés et défaits par le temps, vanité pure et froide de ce monde mécanisé et malveillant. Pas comme le romanticisme à chier de Hollywood.

  Au final, la vie est faite de plusieurs vies, mais aucune ne s'efface totalement, et c'est en puisant dans sa riche discographie mais aussi son histoire quasi-tragique que Fliehende Stürme parvient encore à surprendre et à accrocher avec cette galette crépusculaire par moments, désabusée et emplie de fureur intériorisée. Les maîtres d'un genre qu'ils ont créé et qui mourra avec eux.




Recommandé :
- 'Industrie'
- 'Sensation'
- 'Die Königin darf nicht fallen'
- 'Das Bild'
- Entstehen und Verschwinden'


vendredi 6 octobre 2017

TREIBSAND - DUESENJAEGER

(2016)

  Sur ce même blog -déserté à regrets ces derniers temps- une question revient régulièrement, entre les lignes : que reste-t-il du passé dans les vicissitudes du présent ? Cette question métaphysique traverse certaines existences plus que d'autres et certains groupes y font explicitement écho le plus long de leur carrière. Il en va notamment ainsi pour Duesenjaeger, une formation discrète mais constante de la punkerei d'ascendance ouest-allemande. Débutant en 2001, période où l'essoufflement du son des années 90 pointait déjà rétrospectivement son nez, que ce fûsse pour le "grand frère" américain ou pour les plus frustres et traditionnels allemands, le groupe a toujours eu une inclination pour la mélancolie et une certaine tristesse désabusée. Passé les brillants 'Las Palmas OK' et ' Schimmern', plus rien ne semblait devoir être dit. C'est donc une agréable surprise de voir que la reprise inattendue avec 'Leben lieben sterben' en 2012 n'était pas qu'une étincelle isolée au milieu de braises encore chaudes, mais bel et bien et un nouvel élan dans le parcours des Munsteriens. 'Treibsand' pourtant ne quitte pas les vieux démons chers au quartet, et ces sables mouvants semblent bien évoquer les sables du temps avant tout.

On retrouve ainsi le "son Duesenjaeger" typique avec une production le mettant nettement à son avantage. Les rythmiques  sont toujours simples, pour ne pas dire ramonesiennes, avec une basse cimentant de façon entraînante l'ensemble, et les guitares sont toujours tristes mais avec un certain entrain. L'impression générale emprunte de façon ostentatoire au post-punk le plus confiné mais aussi parfois à des registres bien plus noirs (à la limite du DSBM, sérieux) avec toutefois une couche sous-jacente de colère et de revendication propre au deutschpunk. Sous le vernis policé, gentiment inoffensif, on peut toujours voir les vestiges d'un passé bien plus brûlant, plus palpable sur 'Kreislauf' délibérément 80er dans son approche. Une sorte de colère froide et désabusée émane majoritairement d'un ensemble bien homogène. Du Duesenjaeger 16 ans d'âge, en somme.

Le point le plus cryptique  pour le profane restera sûrement cette fois encore le chant, bien trop détaché malheureusement sur certains passages ('Rastlos und kalt'), et ce malgré un grand renfort de chœurs dynamiques. La quasi-perfection est ratée de peu, mais il est délicat de faire vivre des des textes dénués au final de toute chaleur. Critique, désabusé mais n'ayant toujours pas capitulé face à notre monde réjouissant, le constat proposé par la voix de Tobi Neumann est juste mais dur. 'Tief', 'Wie lange noch' 'Sinflut' en sont les exemples-types. "Nach uns die Sinflut"

Au final, un très bon album d'un groupe qui a su faire mûrir sa formule sans jamais se départir de ses fondamentaux. A l'image de sa sinistre parce que désincarnée mais ô combien concrète pochette, 'Treibsand' tape juste sans trop en faire.

https://duesenjaeger.bandcamp.com/album/treibsand-lp

Recommandé :
- 'Tief'
- 'Jauch taucher' et son attaque ramonescore ultra-efficace
- 'Sinflut'
- 'Wie lange noch'
- 'Grabeland' aux accents franchement post-black dans les riffs

mardi 9 août 2016

A GERMAN PUNK ANTHOLOGY - EINE DEUTSCHPUNKSPLATTENSAMMLUNG




  Deutschpunk meant a lot to me and somehow still does. Back in the late 90s/early 00s I was just a dumb teen who knew nothing about punk and could only barely speak broken german, but the day I listened to my first deutschpunk tunes, it blew so much my mind I knew this scenes were meant to be my thing. Those bands made my education.

 

I will only treat here bands mainly using the german language, be they german or not. For this reason you won't find german bands mainly singing in english (Tausend Tonnen Obst, Oxymoron) or bands using german as a language among others (Bubonix). It also happens that english-speaking bands decide to release an album with nearly all songs in german like Hammerhead, what makes this particular record acceptable for this list. And of course you won't find the few deutschpunk bands I find shitty over any redemption (Die Kassierer, Broilers).

As usual one band, one album. Grosse Helden und Nebenprojekten, alike. And yeah there's alot of Nix Gut bands here, but remember this is just a personal list of records that shaped my life's soundtrack, so Punkerpolizei deal with it. This list is intended to grow endlessly.

Hans-a-Plast - Hans-a-Plast (1979) Niedersachsen










Zensur und zensur - Male (1979) Nordrhein-Westfalen









Die letzte Hoffnung - Der KFC (1980) Nordrhein-Westfalen










Tanzparty Deutschland - Artless (1980) Baden-Württemberg










Inkubationszeit - Kaltwetterfront (1980) Hannover

Perfektion ist Sache der Götter - Beton Combo (1980) West-Berlin










Jetzt knallt's - Marionetz (1981) Bayern











Ehre und Gerechtigkeit - ZSD (1981) Bayern

A+P - A+P (1981) Bayern

Amok Koma - Abwärts (1981) Hamburg











  Jedem das seine... - Cotzbrocken (1981) Nordrhein-Westfalen
Ohne Gnade - Chaos Z (1982) Baden-Württemberg









Notdurft ! - Notdurft (1982) Nordrhein-Westfalen










Lieber schwierig als schmierig - B. Trug (1982) Nordrhein - Westfalen

Bäh!!! - Sluts (1982) Niedersachsen

Yankees raus - Slime (1982) Hamburg
Tag ohne Schatten - Razzia (1983) Hamburg










Zu spät - Canal Terror (1983) Nordrhein - Westfalen






...bis zum bitteren Ende - Neurotic Arseholes (1983) Nordrhein-Westfalen


Tod und Wahnsinn - Inferno (1983) Bayern

Toxoplasma - Toxoplasma (1983) Rheinland-Pfalz









Blanker Hohn - Blanker Hohn (1984) Hamburg
Vorkriegsjugend -Vorkriegsjugend (1984) West-Berlin




Schrei doch ! - Blut + Eisen (1984) Niedersachsen

Aktive Notwehr - Aktive Notwehr (1984) Niedersachsen


Aufrecht - Daily Terror (1984) Niedersachsen







Harte Zeiten - Ausbruch (1985) Nordrhein -Westfalen

Lauschgift - Boskops (1985) Niedersachsen






Front City living - The Marplots (1986) West-Berlin

Kapitalismus - Wut (1986)

L'Attentat - Made in GDR (1987) Sachsen [DDR]








Urlaub im Rollstuhl - Seveso Kids (1987) 
Porsche, Genscher, Hallo HSV - Die Goldenen Zitronen (1987) Hamburg










Angeschissen - Angeschissen (1988) Hamburg










Fight together for... - Emils (1988) Hamburg 
Im Zeichen des Blöden - Abstürzende Brieftauben (1989) Niedersachsen









Sauerei - Die Skeptiker (1991) Ost-Berlin  [DDR]

Abfallprodukte der Gesellschaft - Schleim Keim (1991) Thüringen [DDR]









Wir kriegen euch alle - Feeling B (1991) Ost-Berlin [DDR]










Kinder der Maschinenrepublik - Die Firma  (1991) Ost-Berlin [DDR]
 
Das Reich der wilden Tiere - Die Zusamm Rottung (1991) Brandenburg  [DDR]


Blumen in Müll - Normahl (1991) Baden-Württemberg










Tötensen - Boxhamsters (1991) Hessen


Bleib' tapfer - Wizo (1992) Baden-Württemberg










Allesfresser - Hass (1992) Nordrhein - Westfalen










Tiefe Schluchten - Notausgang (1993) [Schweiz]









  
Die Zeit ist ein Mörder - Baffdecks (1993) Baden-Württemberg









Für uns nicht - ...But Alive (1993) Hamburg


Lebendig gefresst - The Lennons (1993) Baden-Württemberg










Küchenspione - Küchenspione (1993) Thüringen [DDR]

Heute ein König ... morgen ein Arschloch - Die Lokalmatadore (1994) Nordrhein -Westfalen










1977 - Müllstation (1994) Sachsen-Anhalt [DDR]

Gorgeous band from the old commie days. Quite hard to find their stuff by the way, you have to be patient to gather hidden punk rock gems of them.
Keine Macht den Faschisten - Abfallsozialprodukt (1994) Sachsen [DDR]
Codename Freibeuter - C.I.A. (1994) Hamburg









Schönen Gruß - Pöbel und Gesocks (1994) Nordrhein-Westfalen

Fünf Asse - Public Toys (1994) Nordrhein - Westfalen

Viecher im Leib - 1 Mai 87 (1994) Nordrhein - Westfalen

Neue Wege - Fuckin' faces (1995) Hessen



Freiheit ! - Bluttat (1995) Nordrhein - Westfalen










Kalashnikov blues - Popperklopper (1996) Rheinland - Pfalz









Der alte Paul -Wärters Schlechte (1996) Baden-Württemberg

Abend in der Stadt - AufBruch (1996) [DDR]

Nimm drei - Dritte Wahl (1996) Mecklenburg - Vorpommern









Der Schlag ins Leere - Kalte Zeiten (1996)










Klein und faul - Swoons (1996) Hessen

Freunde und Feinde - Atemnot (1996) Bayern

Soldaten sind Mörder - Tod und Mordschlag (1996) Berlin
Blut - Kapitulation B.o.n.n (1997) Hessen










Poppxapank - Wohlstandskinder (1997) Nordrhein - Westfalen

German Angst - Elf (1997) Hamburg










Born - Sandow (1997) Brandenburg  [DDR]

Verbotene Früchte - Heiter bis Wolkig (1997) Nordrhein - Westfalen
Hol' dir die Pest - Untergangskommando (1997) Rheinland - Pfalz










Zu dumm für diese Welt - The Strikes (1997) Berlin

Ameisenstaat - Knochenfabrik (1997) Nordrhein - Westfalen










Giessen asozial - Pestpocken (1997) Hessen

Menschen, Hass, Vernichtung - Recharge (1997) Niedersachsen

Weisses Album - Hammerhead (1998) Nordrhein-Westfalen

Super - Schrottgrenze (1998) Niedersachsen










Schweinegott - EA80 (1998) Nordrhein - Westfalen










Räumt auf ! - Bums (1998) Baden-Württemberg

Feuer gratis ! - Tagtraum (1998) Bayern










Die Geschichte von Richie und andere Schicksalsmelodien - The Pigs must die (1998) Nordrhein - Westfalen









Gassenhauer - Troopers (1998) Berlin

Commerzpunk - Fluchtweg (1998) Berlin


Ihr seid nicht frei... ihr glaubt nur dran - Toxic Walls (1998) Niedersachsen


Kein Weg zurück - Tetra Vinyl (1998) Sachsen - Anhlat


Die Zeichen steh'n auf Krieg - Versaute Stiefkinder (1998) Sachsen










Normalböse - Zaunpfahl (1999) Mecklemburg - Vorpommern




Prankenschlag - Schmutzige Taten (1999) Niedersachsen
Zurück aus Tasmanien - Amen 81 (1999) Bayern

Seniorenresidenz - Lost Lyrics (1999) Hessen
Deutschpunk-Revolte - WTZ (1999) Baden-Württemberg










Friedhofsdesateure - Hausvabot (2000) Berlin










Beissreflex - Fahnenflucht (2000) Nordrhein - Westfalen











Eigen Urin - Molotow Soda (2000) Nordrhein - Westfalen




Bordsteinkantengeschichten - Muff Potter (2000) Nordrhein - Westfalen

1 world 0 future - Terrorgruppe (2000) Berlin











Emanzenterror BRD - Rauschangriff (2000) Bayern

Auf dem Mond ein Feuer - Totenmond (2001) Baden-Württemberg

Bandera Pirata - Rasta Knast (2001) Niedersachsen
König der Meere - Rotz auf der Wiese (2001) Niedersachsen 


5,6,7,8, Bullenstaat ! - Die Ärzte (2001) West-Berlin










Bildfänger - Tut das Not (2002) Baden-Württemberg


Schätzchen, ich habe das Land befreit! - Dödelhaie (2002) Norhrhein - Westfalen

Zeiten ändern sich - S.I.K. (2002) Baden-Württemberg









Das Rock'n'Roll Imperium schlägt zurück - Casanovas Schwule Seite (2002) Nordrhein - Westfalen


Klasse 1A - Sondaschule (2002) Nordrhein - Westfalen
16 in Ventile in Gold - Chefdenker (2003) Nordrhein - Westfalen










Verseucht wegen eurer Gier -Bluthusten (2003) Nordrhein-Westfalen

Ungeliebt - Verlorene Jungs (2003) Nordrhein - Westfalen


Schwan - Turbostaat (2003) Schlewig-Holstein
Alarmzustand - Kasa (2003) Niedersachsen




Wir Ziehen Weiter Mit Dem Rock'n'Roll - Die Parasiten (2003) 


Widerstand - A.C.K. (2003)

Träum weiter - Massendefekt (2004) Nordrhein - Westfalen










Bleib Standhaft - N.V.A. (2003 ?) Berlin ? 

Guten Tag, mein Name ist Thomas - SPN-X (2004) Brandenburg











Wenig den Vielen und den Wenigen viel ! - Ex Nör Säx (2004) Baden-Württemberg


Ding Dong! Möchten Sie Eine Punkband Kaufen ? - Staatspunkrott (2004) Baden-Württemberg



Las Palmas O.K. - Duesenjaeger (2004) Niedersachsen

Nazis ham ne Scheissfrisur - Die Siffers (2005)  Baden-Württemberg
Aggressive Kunst - Toxpack (2005) Berlin









Wer erwachsen wird... - Thanheiser (2005)










Volltreffer - Irrenoffensive (2005) Schlewig-Holstein

Alles auf schwarz - Montreal (2005) Hamburg










Anderz - USK (2005)



Und... - Sonderangebot (2005) Schwyz [Schweiz]

Oma Hans - Oma Hans (2005) Hamburg
Alles Lüge - Ni Ju San (2005) Nordrhein - Westfalen



Schluss mit Wahnsinn - Nevermind (2005) Hessen








Krieg - Kondor (2006) [Österreich]

Schwarzes Blut - Betontod (2006) Nordrhein - Westfalen








Fusspils - Ostpunk (2006)

Discontent hearts and gasoline - ZSK (2006) Berlin

1080 Spuren - Supabond (2006) Nordrhein - Westfalen 


Uns kriegt ihr nich - Zeckenterror (2006)
Gegen euch aus Prinzip - Police Shit (2006) Sachsen








Bitte recht freundlich - Front (2006) Hessen












HerrenGedeck - Die Dödelsäcke (2006) Nordrhein - Westfalen


Verdammtes Leben - L.A.K. (2007) 









Strafbar - Missbrauch (2007) Bayern
... von Allem und Nichts ! - Abfluss (2007) Niedersachsen
Bewegt euch - Freibeuter AG (2007) Bayern

F§%ck dich selbst - Middle Class Fantasies (2007) Hessen












Denk laut oder vergiss es - Lükopodium (2007) [Österreich]










Jemand muß ja aufräumen - ESA Zecken (2007) Thüringen









Stil los ! - Kreftich (2007) Nordrhein - Westfalen

Sex und Punk und Religion - Die Gefahr (2007)
La Hermandad  En el principio fue el ruido - Die Toten Hosen (2008) Nordrhein- Westfalen



Auf raten - Kann ich mit leben (2008) Baden-Württemberg


Schwarzweiss ins Farbe - Patentblau 5 (2008)


Addiction - SS-Kaliert (2008) Nordrhein - Westfalen

Was is'n nu mit Revolution - Take Shit (2008) Baden-Württemberg










Der Fall der Mauern - Machtwort (2008) Berlin
  










Ihr nicht ! - No Exit (2008) Berlin

Wenn ihr es so wollt -Speichelbroiss (2008) Bayern










November 13th - November 13th (2008) Niedersachsen

Fixpunkte und Bojen - Supernichts (2008) Nordrhein- Westfalen

Feuer und Flamme - Planlos (2008) Nordrhein - Westfalen








... und keiner kann's verstehen ! - Noteingang (2008) Bayern
Krieg der Kulturen - OHL (2009) Nordrhein-Westfalen 


Entertainment overkill - The Bottrops (2009) Berlin

Minus.mensch - Alpinist (2009) 





Anders oder artig - Splash (2009) Rheinland - Pfalz










Widerstand - Rawside (2010) Bayern

Paula - Kafkas (2010) Bayern





There's no freedom, there's nur Scheisse ! - AUWEIA! (2010) Nordrhein-Westfalen
Immer wenn ich muss du - Supernichts (2010) Nordrhein - Westfalen 













Alles muss kaputt sein - Pascow (2010) Rheinland-Pfalz


Tot aber lebendig - BRDigung (2010) Northern Rhine-Westfalia










Asi.Arrogant.Abgewrackt - Abfukk (2010) Nordrhein - Westfalen

Atomparty - Wilde Zeiten (2011) Rheinland - Pfalz










Alles wird gut - Absturtz (2011) Schlewig -Holstein

Propaganda - Katz Kadaver (2011)  Nordrhein - Westfalen










Egoshooter - The Stattsmatratzen (2011) Berlin






Fehlpressung - Cotzraiz (2011) Nordrhein-Westfalen


Anaesthetic - Eat the bitch (2011) Hamburg







Zu den Takten des Programms -Adolar (2011) Sachsen-Anhalt










Ware Leben - AntiGen (2011) Niedersachsen 

Ein Schritt zu weit - Sonne Ost (2011) Thüringen
Ja + Amen - Stahlschwester (2012) Hamburg

Helden - Die Traktor (2012) Hessen
Wir in diesen Tagen - Kellergeister (2012) Rheinland -Pfalz

Gegen.Kult - Empowerment (2012) Baden-Württemberg



Tempo alter ! - Der Dicke Polizist (2012)

Alles ist vergänglich - Alarmsignal (2012) Niedersachsen



Wer hat all das Gift bestellt ? - Ausschlag (2012) Sachsen-Anhalt
Toleranzgrenze - Toleranzgrenze (2012) Baden-Württemberg

Fickt euch alle -Napoleon Dynamite (2012) Nordrhein - Westfalen










Punk bleibt punk - Kotzreiz (2012) Berlin










Dunkle Monologe - Wehrlos (2012) Sachsen










III - Gottkaiser (2012) Hamburg










Lehnt dankend ab - Frau Potz (2012) Schlewig-Holstein

Scheitern und verstehen - Feine Sahne Fischfilet (2012) Mecklemburg - Vorpommern








Fremde Spiegel - Varan (2012) Sachsen -Anhalt

Doch - Affenmesserkampf (2013) Schlewig-Holstein









Karibik - Mann kackt sich in die Hose (2013) Nordrhein-Westfalen



Holzschwert - Marathonmann (2013) Bayern






Kein Bock - Schwach (2013) Berlin 
Pauli - Rantanplan (2013) Hamburg

Familie und Beruf - Mülheim Asozial (2013) Nordrhein - Westfalen 










Dookie - Gedrängel (2014)Nordrhein - Westfalen



Öffnen​/​Atmen - I refuse (2014) Bayern




Jugend mutiert - KMPFSPRT (2014) Nordrhein - Westfalen 










Sturzflug - Lygo (2014) Nordrhein-Westfalen

Drei Legenden versuchen Deutschland zu ficken.. - Die Shitlers (2014) Nordrhein-Westfalen








Bis der Vorhang fällt - Platzverweis (2014) Niedersachsen
Deutschpunk muss sterben - Schleim (2014) Kentucky, alter.
Die netten Jahren sind vorbei - Missstand (2014) Kärnten [Österreich]










Blut Feuer Schmerz - Todschick Gekleidet (2014) Sachsen












Duschen auf Staatskosten - Die Dorks (2014) Bayern













Handy/Schlüssel/Portemonnaie (2014) Niedersachsen

Motorsäge - Inkasso Moskau (2015) Niedersachsen








Love Cult - Jungbluth (2015)



Arbeit/Macht/Scheisse - Arbeitsscheu reich (2015)
Mittelmeerromantik - Kellerasseln (2015) Thüringen

Helden der Provinz - Die Blumentopferde (2015) Sachsen









Keine halbe Sachen. Nur halbe liter - Ärger (2015)











Lieber tot als Sklave - C.O.R. (2015) Mecklemburg-Vorpommern



Ein Ende - Captain Planet (2016) Hamburg










Alles andere ist verboten -Los Bierholn (2016) Bremen

Viva la Nix ! -Eisenpimmel (2016) Nordrhein-Westfalen

The Irondick (...) is a band that got some history now, and may not be the easiest deutschpunk to get into, but in 2016 they really released what could considered a monument. More than 2 hours of non-compromising, tongue-in-cheek, satirical rock to punk rock tunes await you here.


Untermenschen in der Überzahl - Kannibal Krach (2016) Nordrhein-Westfalen


 I discovered them with their massive 'Das Ende der Spassgesellschaft' who was already angry, disturbed and above the rest "Not politically correct'. This was a very good record, but given the fact our world is going madder and madder I finally chose their last release to introduce them here. A subtle crossover of crust, deutschpunk and various metal subgenres, this plate shows the teeth the way punks should always do.




Punk vor Strichrechnung - Das frivole Burgfräulein (2016) Nordrhein-Westfalen










Kein Platz für Poesie - Borderpaki (2016) Schlewig-Holstein










Spackos Forever - Schmutzki (2016) Baden-Württemberg




















Ihr seid alle Scheisse - Lulu und die Einhornsfarm (2016) Berlin











 This is just my own personal selection, remember that there's a lot more to discover by yourself. And that sometimes some unknown remote band from the underground scenes can give you wonderful songs, even if you'll never find the whole record they were originally recorded on.

And also a special thanks to these YT channels, who are real gold mines :

untermenschtv
Pfennig Pfuchser
Chaostagefreak
Edgar Allan Punk 

And of course the deutschpunk online Bible : Parockitikum

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